Une parcelle, un domaine,
un projet de cœur
Une histoire de famille
Le Domaine de la Cendrine est avant tout une belle histoire de famille. Celle de la famille Bellotto, qui arrive d’Italie à la fin des années 1950. Ils s’installent dans le Châtillonnais à la pointe Nord de la Bourgogne. Des premières vignes familiales sont plantées pour un usage personnel. Cette région a tout comme sa voisine la Côte des Bars (Champagne) a en héritage l’art d’élaborer des vins effervescents.
Raphaël Bellotto lui-même oscille entre les deux régions. Tout d’abord au lycée viticole d’Avize puis un apprentissage à Bar-sur-Seine. Puis quelques années chez un vigneron de Gyé sur Seine, suivies d’une autre expérience dans une des meilleures maisons de la Côte des Bars.
1990 – Création du Domaine et premières plantations
A la fin des années 1990, le vignoble du Châtillonnais est en plein renouveau. S’il avait connu ses heures de gloire au XIXème siècle, les ravages du phylloxéra et deux guerres mondiales ont quasiment mené à sa disparition, malgré sa réputation historique de terres à bulles, sous l’influence évidente du voisin champenois dont les vignes ne sont qu’à quelques kilomètres.
Raphaël Bellotto et son père plantent en décembre 1990 une première parcelle de 25 ares de Pinot Noir sur le lieu-dit La Cendrine, qui donne son nom au Domaine. D’autres plantations auront lieu les années suivantes.
Un domaine d’une seule parcelle, travaillée comme un petit jardin de vignes
La famille Bellotto souhaite conserver une échelle humaine. Ainsi le Domaine de la Cendrine est constitué d’une seule parcelle d’1,3 hectares seulement. Un micro-vignoble d’un seul bloc, sur lequel Pinot Noir et Chardonnay, les deux cépages les plus nobles, sont choyés au jour le jour. Raphaël a été rejoint dans l’aventure par son épouse Sophie, œnologue qui travaille également dans le monde du vin.
2022 – premier millésime : des Crémants de Bourgogne à échelle humaine
Après quelques années passées à comprendre leur terroir et leur parcelle, c’est en 2022 que Raphaël Bellotto franchit le cap et élabore les premiers vins qui porteront l’étiquette du Domaine de la Cendrine.
Loin de la course à la grandeur qui anime nombre de vignerons, Raphaël veut se concentrer sur sa seule parcelle, dont il révèle l’intensité à travers une courte gamme de Crémants de Bourgogne. Chacun d’entre eux exprime une des facettes du lieu-dit La Cendrine, que ce soit le cépage ou l’effet du millésime. Sublimés par de longs vieillissements en cave et des méthodes peu interventionnistes. Des vins vrais et sympathiques, à l’image de leurs créateurs.